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LES MÉDICAMENTS PSYCHIATRIQUES:
traitement ou charlatanisme?

par Lawrence Stevens, J.D.

(Traduit de l’anglais par Denis Masse B.Sc.A. L’usage du genre masculin n’a pour but que d’alléger le texte et n’implique aucune discrimination)

Les médicaments psychiatriques ne valent rien, et la plupart sont dangereux. Plusieurs causent des dommages permanents au cerveau, aux doses habituellement utilisées. Ces médicaments ainsi que la profession qui défend leur utilisation sont dangereux pour votre santé.
 

LES ANTIDÉPRESSEURS
Le manuel: “The Comprehensive Textbook of Psychiatry/IV”, publié en 1985, dit “Les médicaments de la famille des tri-cycliques sont les antidépresseurs les plus efficaces (Williams & Wilkins, p. 1520). Mais dans son livre :
 Overcoming Depression (Vaincre la dépression), publié en 1981,  le Dr. Andrew Stanway, un médecin britannique, dit “Si les antidépresseurs étaient réellement aussi efficaces qu’on nous le fait croire, les taux d’admission dans les hôpitaux pour dépression auraient sûrement diminué depuis les vingt ans qu’ils sont disponibles. Hélas cela n’est pas arrivé. … Plusieurs études ont trouvés que les tri-cycliques sont à peine plus efficaces que des placebos et certaines ont même trouvé qu’ils n’étaient pas aussi efficaces que des comprimés bidons”  (Hamlyn Publishing Group, Ltd., p. 159-160).  Dans son manuel Electroconvulsive Therapy ( La thérapie par électrochocs ), Richard Abrams, M.D., Professeur de psychiatrie à l’École de médecine de Chicago, explique la raison pour la réédition en 1988, de son livre publié 6 ans auparavant: “Durant ces 6 années l’intérêt pour les électrochocs s’est grandement accru”. ... Qu’est-ce qui est responsable pour cette volte-face dans la psychiatrie Américaine ? Peut-être une désillusion avec les antidépresseurs. Aucun ne fut trouvé d’une efficacité thérapeutique supérieure à l’imipramine [ un tri-cyclique], agé maintenant de 30 ans, et les substances introduites plus récemment sont souvent soit moins efficaces ou bien plus toxiques, ou les deux, que les médicaments plus vieux   (Presses de l’Univ. Oxford, p. xi).  Dans son livre, le Dr. Abrams dit “Malgré les affirmations des manufacturiers, il n’y a eu aucun progrès significatif  dans le traitement pharmacologique de la dépression depuis l’introduction de l’imipramine en 1958. ”  (p. 7).  Dans la préface de ce livre, Max Fink, M.D., un professeur de psychiatrie de l’Université de l’état de New-York à Stony Brook, dit que la raison pour l’usage accru des électrochocs (aussi appelée “thérapie” électroconvulsive  ou TEC)  comme traitement de la dépression est ce qu’il appelle “Le désappointement au sujet de l’efficacité des médicaments psychotropes” (p. vii). Dans son livre : Les Médicaments Psychiatriques: Danger pour le Cerveau, publié en 1983, le psychiatre Peter Breggin, M.D., affirme: “La chose la plus importante à dire, au sujet des antidépresseurs les plus fréquemment utilisés est qu’ils n’ont pas d’effet anti-dépressif spécifique.” Comme les neuroleptiques, auxquels ils ressemblent beaucoup chimiquement, ils sont hautement neurotoxiques et handicapant pour le cerveau, leurs effets étant le résultat d’un dérangement de la fonction cérébrale normale. ... Seule “l’opinion clinique” des défenseurs des médicaments  défend l’effet anti-dépressif de ces soi-disant  antidépresseurs. (Springer Pub. Co., pp. 160 & 184).  Un article du magazine Newsweek, daté du 7 Février 1994 dit que: “Le Prozac…et  ses cousins chimiques comme le Zoloft et le Paxil ne sont pas plus efficaces contre la dépression que les traitements plus vieux. ” (p. 41). La plupart des gens à qui j’ai parlés et qui avaient pris ces soi-disant antidépresseurs, incluant le Prozac, dirent que le médicament n’avait pas fonctionné pour eux. Ceci jette un doute sur les affirmations, souvent faites que 60% ou plus de ceux qui prennent ces médicaments en bénéficient.

 LE LITHIUM
On dit que le Lithium peut aider les gens dont l’humeur change périodiquement de très joyeuse à très mauvaise. Les psychiatres appellent cela le trouble maniaco-dépressif  ou maladie bipolaire. Le lithium fut décrit pour la première fois comme un médicament psychiatrique en 1949 par le psychiatre Australien, John Cade. Selon un traité de psychiatrie:  “Pendant qu’il faisait des expériences sur les animaux, Cade remarqua, presque par hasard, que le lithium rendait les animaux léthargiques, ce qui lui donna l’idée d’administrer cette substance à plusieurs patients psychiatriques agités.
” Selon ce traité: “ce fut un moment clé dans l’histoire de la psychopharmacologie” (Harold I. Kaplan, M.D. & Benjamin J. Sadock, M.D., Clinical Psychiatry (Psychiatrie Clinique), Williams & Wilkins, 1988, p. 342).  Mais si vous ne voulez pas être léthargique, prendre du lithium serait d’un avantage douteux.  Un supporter du lithium comme thérapie psychiatrique admet que le lithium cause : “un sentiment plutôt dépressif , généralement léthargique”. Il appelle ça, “la léthargie standard” causée par le lithium. (Roger Williams, "A Hasty Decision? Coping in the Aftermath of a Manic-Depressive Episode", American Health magazine, Octobre 1991, p. 20). De la même manière, un membre de ma famille fut diagnostiqué comme maniaco-dépressif  et on lui donna une ordonnance pour du carbonate de lithium.. Il me confia, des années plus tard, “Le lithium me protégeait de mes hauts mais pas de mes bas. ” Cela, ne doit pas être une surprise qu’un médicament induisant la léthargie ait cet effet. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les psychiatres affirment quelques fois que le lithium  enlève les sentiments de dépression., comme si s’était possible, qu’un médicament induisant la léthargie comme le lithium (ainsi que la plupart des médicaments psychiatriques) n’augmente pas les sentiments de dépression et de malheur – même si on leurs donnent le nom d’antidépresseurs. 

MÉDICAMENTS TRANQUILISANTS ET ANXIOLYTIQUES

Parmi les médicaments les plus prescrits figurent ceux de la classe des tranquillisants ou anxiolytiques, incluant le Valium, le Librium, le Xanax et l’Halcion. Les médecins qui les prescrivent, disent qu’ils ont des effets calmants, combattent l’anxiété, la panique ou bien sont utiles pour aider à dormir. Quiconque croit ses affirmations devrait aller à la bibliothèque la plus proche et lire l’article   “High Anxiety” dans le numéro de Janvier 1993 du magazine Consumer Reports,  ou bien lire le chapitre 11 du livre Toxic Psychiatry (St. Martin's Press, 1991), par le psychiatre Peter Breggin, les deux affirmant que le contraire est plus près de la réalité. Comme tous ou presque tous les médicaments psychiatrique, les soi-disant anxiolytiques ne guérissent rien mais sont plutôt des substances handicapant le cerveau. Lors d’un essai clinique, 70 pour-cent des personnes prenant de l’Halcion “ont développés  des pertes de mémoire, de la dépression et de la paranoïa” (“Le manufacturier de l’Halcion, Upjohn Co. défends un somnifère  controversé”, Miami Herald, 17 Décembre 1991, p. 13A). Selon le Newsweek du 17 Février 1992: “Quatre pays ont déjà interdit ce médicament” (p. 58). Dans son livre Toxic Psychiatry, le psychiatre Peter Breggin, parlant des tranquillisants, dit “Comme la plupart des médicaments psychiatriques, l’usage d’un médicament finit par causer une augmentation des mêmes symptômes que le médicament est supposé améliorer” (ibid, p. 246).

LES MÉDICAMENTS PSYCHIATRIQUE et le SOMMEIL: DISTINCTION ENTRE LE SOMMEIL ET L’INCONSCIENCE INDUITE PAR LES MÉDICAMENTS
Contrairement à l’affirmation que les neuroleptiques, les tranquillisants et les soi-disant antidépresseurs sont des bons somnifères, leur véritable effet est d’inhiber ou de bloquer le vrai sommeil. Une fois que je me fut assit dans un cours de psychiatrie, avec un ami étudiant en médecine, le professeur nous a dit “La recherche a montré que nous n’avons pas besoin de dormir mais que nous avons grandement besoin de rêver.” Le stade du sommeil où nous rêvons est le plus important. La plupart des médicaments psychiatrique, incluant ceux promu comme somnifères ou tranquillisants, inhibent ce stade très important du sommeil, induisant un état qui a l’air du sommeil mais qui est véritablement un état d’inconscience sans rêves – pas du sommeil. Le sommeil, en d’autres mots, est une activité mentale importante qui est dérangé ou arrêté par la majorité des médicaments psychiatriques. Un magazine d’aide personnelle conseille “Ne prenez des somnifères que sur ordre du médecin et alors pour pas plus de dix nuits consécutives. En plus de perdre de leur efficacité et de provoquer une dépendance, les somnifères réduisent ou empêchent le stade de rêve du sommeil qui est nécessaire à la santé mentale” (magazine Going Bonkers?, premier numéro, p. 75). Dans le livre: The Brain Book, le professeur Peter Russell Ph.D. de l’Université du Rhode Island, dit “Durant le sommeil, et particulièrement durant les périodes de rêve, des protéines et autres substances du cerveau utilisées  pendant la journée sont régénérées”  (Plume, 1979, p. 76).  Des expériences de privation du sommeil sur des gens normaux ont montrés que le manque de sommeil causes des hallucinations s’il dure assez longtemps.
(Maya Pines, The Brain Changers, Harcourt Brace Jovanovich, 1973, p. 105).  Alors que croyez-vous sont les conséquences de prendre des médicaments qui inhibent ou bloquent le vrai sommeil?

LES NEUROLEPTIQUES/ANTI-PSYCHOTIQUES/ ANTI-SCHIZOPHRÉNIQUES   Aussi dangereux que soit les médicaments de la soi-disant psychiatrie que sont les soi-disant antidépresseurs, le lithium et les soit-disant anxiolytiques (tranquillisants)  peuvent être, ils sont loin d’être aussi dommageables que les neuroleptiques, aussi appelés “antipsychotiques” ou  “anti-schizophréniques”. Inclus dans cette catégorie sont, le Largatil (chlorpromazine), le Mellaril, le Prolixin (fluphenazine), le Compazine, le Stelazine, et l’Haldol (haloperidol), ainsi que plusieurs autres. Tenant compte de leurs effets psychologiques, ces soi-disant neuroleptiques provoquent la misère et non la tranquillité. Ils bloquent (physiquement et par leur action neurologique),  en grande partie, les capacités d’agir et de penser d’une personne, et cela même aux doses courantes. En handicapant les gens, ils peuvent arrêter presque n’importe quel pensée ou comportement que le “thérapeute” veut arrêter. Mais ceci ne fait qu’handicaper une personne, ce n’est pas une thérapie. Le médicament arrête temporairement, ou détruit de façon permanente les bons comme les mauvais côtés de la personnalité d’une personne. Si, et à quel degré le handicap causé le médicament peut partir en arrêtant le médicament dépend de la durée de la prise, et du dosage administré. Les soi-disant  médicaments neuroleptiques/antipsychotiques endommagent le cerveau d’une manière plus évidente, sévèrement et de façon permanente que n’importe quel autre classe de médicaments utilisée en psychiatrie. Les docteurs, Joyce G. Small, M.D., et Iver F. Small, M.D., tous deux Professeurs de psychiatrie à l’Université de l’Indiana, critiquent les psychiatres qui utilisent des “psychotropes qui sont connus comme ayant des effets neurotoxiques”, et parlent “de la prise de conscience de plus en plus répandue, des effets secondaires indésirables à long-terme et quelques fois permanents sur la fonction cérébrale induits par les neuroleptiques. Dans ce cas la preuve des dommages au cerveau n’est pas subtile mais plutôt grossièrement évidente, même pour l’observateur non-initié ! ” (Behavioral and Brain Sciences, Mars 1984, Vol. 7, p. 34). Selon Conrad M. Swartz, Ph.D., M.D., Professeur de psychiatrie à l’école médicale de Chicago, “Bien que les neuroleptiques soulagent l’anxiété psychotique, leur effet calmant s’étend à d’autres aspects subtils de la personnalité, incluant l’initiative, les réactions émotionnelles, l’enthousiasme, le désir sexuel, l’attention, et la perception du soi. … Ceci, en plus des effets secondaires, le plus commun étant des mouvements involontaires, qui sont la preuve d’un dommage au cerveau” (Behavioral and Brain Sciences, Mars 1984, Vol. 7, pp. 37-38). Le Mental and Physical Disability Law Reporter, dans un rapport publié en 1985, indique que les tribunaux des États-Unis ont finalement commencé à considérer que l’administration involontaire des soi-disant antipsychotiques/neuroleptiques pourrait être affecté par les droits donnés par le Premier Amendement de la Constitution des États-Unis. “Parce que… les médicaments antipsychotiques ont la capacité de nuire sévèrement et  même pour la vie à la faculté de penser et de communiquer d’une personne” (“Les revendications sur l’administration involontaire de médicaments progressent”, Janvier-Février 1985, p. 26 – emphase ajoutée).  Dans: Les molécules du cerveau: la nouvelle science utopique de la psychologie moléculaire, ( Molecules of the Mind: The Brave New Science of Molecular Psychology), le Professeur Jon Franklin a noté: “Cette ère coïncida avec une prise de conscience croissante que les neuroleptiques non seulement ne guérissaient pas la schizophrénie – mais qu’ils endommageaient en fait le cerveau. Soudainement, les psychiatres qui les utilisaient, comme auparavant leurs patients marginaux, furent soupçonnés de Nazisme et même pire” (Dell Pub. Co., 1987, p. 103). Dans son livre “Les Médicaments Psychiatriques : Danger pour le Cerveau”,  (Psychiatric Drugs: Hazards to the Brain), le psychiatre Peter Breggin, M.D., allègue qu’en utilisant des médicaments qui endommagent le cerveau, “La psychiatrie a libérée à travers le monde, une épidémie qui atteint de un à deux millions de personnes chaque année” (op. cit., pp. 109 & 108). Dans les cas graves, le dommage au cerveau provoqué par les neuroleptiques prend la forme de mouvements corporel anormaux appelés dyskinésie tardive. Mais la dyskinésie tardive est seulement la pointe de l’iceberg des dommages cérébraux causés par les neuroleptiques. Les facultés supérieures du cerveau sont plus vulnérables et sont dérangées avant les fonctions élémentaires comme le contrôle musculaire. Le professeur de psychiatrie, le docteur Richard Abrams, M.D., a reconnu que “la dyskinésie tardive a maintenant été détecté après de cours traitements avec des médicaments neuroleptiques (dans: Benjamin B. Wolman (éditeur), The Therapist's Handbook: Treatment Methods of Mental Disorders, (Le Manuel du Thérapeute : Méthodes de Traitement des Troubles Mentaux), Van Nostrand Reinhold Co., 1976, p. 25).  Dans son livre The New Psychiatry (La Nouvelle Psychiatrie), publié en 1985, le professeur Jerrold S. Maxmen, M.D. de l’Université Columbia, allègue “Le meilleur moyen d’éviter la dyskinésie tardive est d’éviter complètement les médicaments antipsychotique. À l’exception du traitement de la schizophrénie, ils ne doivent jamais être utilisés pour plus de deux à trois mois consécutifs. Ce qui est criminel, c’est que beaucoup trop de patients reçoivent des antipsychotiques et qui ne devraient pas” (Mentor, pp. 155-156). En fait, le Dr. Maxmen ne va pas assez loin. Sa qualification de l’administration des soi-disant médicaments antipsychotique/anti-schizophrénique/neuroleptique comme “criminelle” est correcte pour tous les gens, incluant ceux appelés schizophrènes, même si les médicaments ne sont pas donnés assez longtemps pour que les dommages au cerveau en arrivent à la dyskinésie tardive. L’auteur de la préface d’un livre de quatre médecins, publié en 1980, Tardive Dyskinesia: Research & Treatment, (Dyskinésie Tardive : Recherche et Traitement) a fait ces remarques:  “À la fin des années soixante j’ai résumé la littérature sur la dyskinésie tardive … La majorité des psychiatres, ou bien ignoraient l’existence de ce problème, ou bien faisaient des efforts futiles pour prouver que ces anomalies motrices étaient cliniquement négligeables ou sans rapport avec la thérapie médicamenteuse. Pendant ce temps, le nombre de patients souffrant de dyskinésie tardive augmenta et les symptômes empirèrent pour ceux ayant cette maladie. ... il y a peu de chercheurs ou de cliniciens qui ont encore des doutes sur la nature iatrogène [d’origine médicale] de la dyskinésie tardive. … Il est évident que plus une personne en apprend sur les effets toxiques des neuroleptiques sur le système nerveux central, plus elle voit la nécessité de revoir nos pratiques médicales concernant ces médicaments. Il est malheureux que de nombreux praticiens continuent à prescrire des psychotropes à des dosages excessifs, et qu’un nombre considérable d’institutions psychiatriques n’ont pas encore mis en œuvre une politique concernant l’administration et la prévention de la dyskinésie tardive. Si ce livre, qui représente les opinions des experts dans ce domaine, peut faire une marque sur la complaisance de nombreux psychiatres, ce ne sera pas une petite réussite” (in: William E. Fann, M.D., et al., Tardive Dyskinesia: Research & Treatment, (Dyskinésie Tardive : Recherche et Traitement), SP Medical & Scientific).  Dans Psychiatric Drugs: Hazards to the Brain (Médicaments Psychiatriques: Danger pour le Cerveau) , le psychiatre Peter Breggin, M.D., dit ceci: “Les neuroleptiques sont des substances extrêmement toxiques, ils sont des poisons pour de nombreux organes du corps. Ils sont particulièrement des neurotoxines très puissantes, et produisent fréquemment des dommages permanents au cerveau. … la dyskinésie tardive peut se développer avec de faibles doses, pour un court laps de temps… la démence [perte des fonctions cérébrales supérieures] associée à la dyskinésie tardive est habituellement irréversible. … Rarement me suis-je senti plus triste  ou plus impuissant que par la négligence de la psychiatrie à admettre l’évidence qu’elle est en train de causer des lobotomies irréversibles, des psychoses, et la démence chez des millions de patients à cause des traitements aux neuroleptiques” (op. cit., pp. 70, 107, 135, 146).
          Richard Abrams, M.D., professeur de psychiatrie, a mis en évidence que “Les antidépresseurs tri-cycliques sont chimiquement des modifications mineures de la chlorpromazine [Largatil] et furent introduits comme des neuroleptiques potentiels” (in: B. Wolman, The Therapist's Handbook (Le manuel du thérapeute), op. cit., p. 31). Dans son livre Psychiatric Drugs: Hazards to the Brain(Médicaments Psychiatriques: Dangers pour le cerveau), le Dr. Breggin appelle les soi-disant antidépresseurs “Des neuroleptiques déguisés” (p. 166). Le psychiatre Mark S. Gold, M.D., a dit que les antidépresseurs peuvent causer la dyskinésie tardive. (The Good News About Depression (La bonne nouvelle à propos da la dépression), Bantam, 1986, p. 259).
          Pourquoi les soi-disant patients acceptent-ils une telle “médication” ? Quelques fois ils sont ignorant des dommages neurologiques qu’ils s’imposent eux-mêmes en suivant les conseils de leur psychiatre qui leur conseille de prendre ce “médicament”. Mais souvent, si ce n’est pas la plupart du temps, ils sont forcés de prendre le neuroleptique, contre leur volonté. Dans son livre, Psychiatric Drugs: Hazards to the Brain (Médicaments Psychiatriques: Dangers pour le cerveau), le psychiatre Peter Breggin, M.D., dit “Encore et encore, dans mon expérience clinique, je fut témoin de patients conduits à une angoisse et une colère extrême parce qu’ils étaient forcés de prendre des neuroleptiques. … Le problème est si répandu dans la pratique hospitalière quotidienne qu’une grande proportion doivent subir la menace d’une injection intramusculaire forcée avant qu’ils ne prenne le médicament” (p. 45).

COMPARAISON ENTRE LE TRAITEMENT PSYCHIATRIQUES FORCÉ ET LE VIOL
L’administration forcée d’un médicament psychiatrique (ou d’un soi-disant traitement comme les électrochocs) est une sorte de tyrannie qui peut être comparée, physiquement et moralement, avec le viol. Comparez le viol sexuel et l’administration involontaire d’un médicament psychiatrique, injecté intra-musculairement dans une fesse, qui est la partie de l’anatomie où l’injection est habituellement faite : Dans le viol sexuel comme dans l’administration involontaire d’un médicament psychiatrique, la force est utilisée. Dans les deux cas les pantalons de la victimes sont abaissés. Dans les deux cas, un tube est inséré dans le corps de la victime contre son gré. Dans le cas du viol sexuel, le tube est un pénis. Dans le cas de ce qu’on pourrait appelé un viol psychiatrique, le tube est une aiguille hypodermique. Dans les deux cas, un fluide est injecté dans le corps de la victime contre son gré. Dans les deux cas, c’est dans (ou près) du derrière. Dans le cas du viol sexuel, le fluide est du sperme. Dans le cas du viol psychiatrique, le fluide est du Largatil, du Prolixin ou une autre drogue handicapant le cerveau. L’invasion corporelle est similaire dans les deux cas sinon (pour des raisons que j’expliquerai) pire, dans le cas du viol psychiatrique. Similaire aussi, est le sentiment d’outrage dans l’esprit de la victime de chaque type d’agression. Comme le disait Thomas Szasz, professeur de psychiatrie, “la violence est la violence, peut importe qu’elle soit nommée une maladie psychiatrique ou un traitement psychiatrique”. Certains qui ne sont pas  “hospitalisés” (c’est à dire emprisonnés) sont forcés, sous la menace d’emprisonnement (“hospitalisation”), de se présenter à un bureau de médecin à toutes les deux semaines pour une injection d’un neuroleptique à longue durée d’action comme le Prolixin.

          Pourquoi le viol psychiatrique est-il pire que le viol sexuel? Comme le disait, le chirurgien du cerveau I. S. Cooper, dans son autobiographie: “C’est votre cerveau qui voit, ressent, pense, commande, répond. Vous êtes votre cerveau. Il est vous. Transporté dans un autre porteur, un autre corps, votre cerveau lui fournirait vos souvenirs, vos pensées, vos émotions. Ce serait encore vous. Le nouveau corps serait votre contenant. Il vous transporterait où vous voulez. Votre cerveau c’est vous. ” (The Vital Probe: My Life as a Brain Surgeon (Le senseur vital: Ma vie comme chirurgien du cerveau), W.W.Norton & Co., 1982, p. 50-emphase dans l’original).  La partie de votre corps la plus essentielle et la plus intime n’est pas celle entre vos jambes mais celle entre vos oreilles. Une agression contre le cerveau d’une personne comme l’imposition d’un “traitement“ handicapant ou dommageable pour le cerveau (comme un psychotrope, un électrochoc ou une chirurgie cérébrale) est un crime attaquant plus l’intimité et moralement plus horrible qu’un viol sexuel. En termes moraux, le viol psychiatrique est un crime plus grave que le viol sexuel, pour une autre raison : L’administration involontaire des “thérapies” biologiques de la psychiatrie provoque des dommages permanents au cerveau. Ceci, contrastant avec le fait que chez la femme violée, la fonction sexuelle reste habituellement intacte. Elles souffrent bien sur d’un traumatisme psychologique, mais les victimes d’agressions psychiatrique aussi. J’espère que ces propos ne seront pas interprétés comme minimisant le traumatisme et l’horreur du viol sexuel si je fait la remarque que j’ai défendue en justice des femmes victimes de viol sexuel et que chacune de cette demi-douzaine (environ) que j’ai connue ont  reprises une vie sexuelle apparemment normale, et dans la plupart des cas se sont mariées et ont fondée une famille. Au contraire, les cerveaux des personnes ayant subies l’agression psychiatrique ne sont souvent pas complètement fonctionnels à cause des dommages physiques et biologiques provoqués par le“traitement”. Dans un talk show télévisé en 1990, le psychanalyste Jeffrey Masson, Ph.D.,  a dit qu’il souhaitait que ceux responsables de telles “thérapies” feront face un jour à des “procès de Nuremberg” (Geraldo, Nov. 30, 1990).

DES MÉDICAMENTS PSYCHIATRIQUES DANGEREUX SONT UTILILISÉS SUR DES RÉSIDENTS DE FOYERS D’ACCUEIL                                                      Les mêmes médicaments handicapants dont nous avons parlés, les soi-disant neuroleptiques/antipsychotiques sont systématiquement administrés – involontairement – à des personnes âgées ne souffrant pas de troubles mentaux, dans les foyers d’accueil aux États-Unis. Selon un article du numéro de Septembre/Octobre 1991 du magazine In-Health, “Dans les foyers d’accueils, les antipsychotiques sont utilisés sur entre 21 et 44 pour-cent des vieux qui y sont internés… la moitié des prescriptions d’antipsychotique ne pouvaient être justifiés par le diagnostique dans le dossier du patient. Les chercheurs suspectent que les médicaments sont utilisés comme des camisoles de force chimiques – un moyen de calmer les patients qui ne respectent pas les règles” (p. 28). Je connaît deux exemples, de vieux hommes faibles, dans des foyers d’accueil, qui pouvait à peine sortir de leur chaise roulante et à qui on donnait un médicament neuroleptique/antipsychotique. L’un d’eux se plaignait qu’on l’attachait à sa chaise roulante pour prévenir ses tentatives d’essayer de marcher avec sa canne. L’autre était attaché à son lit la nuit, pour ne pas qu’il se lève et tombe en allant à la toilette, ce qui implique qu’il devait déféquer dans son lit. Les deux étaient si handicapés physiquement qu’ils n’étaient dangereux pour personne. Mais les deux osaient se plaindre amèrement au sujet d’à quel point ils étaient maltraités. Dans les deux cas le personnel du foyer répondit à ces plaintes par des injections d’Haldol – handicapant mentalement ces hommes, et les rendant incapables de se plaindre. L’usage de ces drogues dangereuses sur des résidents de foyer d’accueil, qui n’ont aucun problème psychiatrique, illustre bien que leur utilité réelle est le contrôle et non la thérapie. Les affirmations disant que les neuroleptiques sont thérapeutiques ne sont que des rationalisations sans aucun faits les supportant.

LES SUPPOSÉES ÉTUDES EN “DOUBLE-AVEUGLE” SUR LES MÉDICAMENTS PSYCHIATRIQUES SONT BIAISÉES
Les études concluant que les médicaments psychiatriques sont utiles sont d’une crédibilité douteuse à cause du biais professionnel. Tous ou presque tous les médicaments psychiatriques sont neurotoxiques et pour cette raison causent des symptômes ou des problèmes comme la bouche sèche, une vision embrouillée, une sensation de légèreté dans la tête, des étourdissements, la léthargie, une difficulté à penser, des irrégularités menstruelles, la rétention urinaire, des palpitations cardiaques, et d’autres conséquences d’une mauvaise fonction neurologique. Les psychiatres appellent cela, de façon mensongère, les “effets secondaires”,  même s’ils sont les seuls effets réels des médicaments psychiatriques d’aujourd’hui. Les placebos (ou pilules de sucre) ne causent pas ces problèmes. Comme ces symptômes (ou leur absence) sont évidents pour les psychiatres évaluant les nouveaux médicaments psychiatriques, dans de supposées expériences en double-aveugle, ces expériences sur les médicaments ne sont pas réellement en double-aveugle, rendant impossible une évaluation impartiale des médicaments psychiatriques. Ce qui permet au biais professionnel de fausser les résultats.

MODE D’ACTION: INCONNU
Malgré de nombreuses affirmations et théories non vérifiées, les psychiatres ne savent pas les mécanismes d’action biologique de leurs médicaments. Comme disait le professeur de psychiatrie, Jerrold S. Maxmen, M.D. de l’Université Columbia:  “Ce n’est pas clair comment les médicaments psychotropes font effet
(The New Psychiatry, La Nouvelle Psychiatrie), Mentor, 1985, p. 143).  L’expérience a montré que l’effet de tous les médicaments psychiatriques utilisés communément aujourd’hui était d’handicaper le cerveau d’une manière générale. Aucun des médicaments psychiatriques présentes n’a la spécificité (i.e. pour la dépression, l’anxiété ou la psychose)  qu’on leur réclame souvent

COMME PRENDRE DE L’INSULINE POUR LE DIABÈTE?
On dit souvent que prendre un médicament psychiatrique est comme prendre de l’insuline pour le diabète. Bien que les médicaments psychiatrie soient pris de façon continue, comme l’insuline – c’est une analogie absurde. Le diabète est une maladie avec une cause physique connue. Aucune cause physique n’a été trouvée pour aucune des soi-disant maladie mentales d’aujourd’hui. Le mode d’action de l’insuline est bien connu : c’est une hormone qui cause l’absorption du glucose (sucre sanguin) par les cellules. Au contraire, les modes d’action des médicaments de la psychiatrie sont inconnus – bien que les défenseurs comme les critiques des médicaments psychiatriques ont des théories qu’ils empêchent le fonctionnement normal du cerveau en bloquant des neurorécepteurs du cerveau. Si cette théorie est correcte ce serait un autre contraste entre prendre de l’insuline et prendre un médicament psychiatrique. L’insuline répare une fonction biologique normale, soit le métabolisme normal du glucose (sucre). Les médicaments psychiatriques dérangent une fonction biologique normale, soit le fonctionnement des neurorécepteurs. L’insuline est une hormone qui se trouve naturellement dans le corps, ce qui n’est pas le cas des médicaments psychiatriques. L’insuline donne au corps du diabétique une capacité qu’il n’aurait pas en son absence, soit la capacité de métabolisé le sucre normalement. Les médicaments psychiatriques ont un effet opposé: ils enlèvent des capacités mentales que la personne aurait en leur absence. L’insuline affecte le corps plutôt que l’esprit. Les médicaments psychiatriques handicapent le cerveau et donc l’esprit, l’esprit étant l’essence de la personnalité réelle.

L’AUTEUR : Lawrence Stevens, est un avocat qui a représenté des patients psychiatriques dans sa pratique du droit. Ses écrits ne sont pas protégés par le droit d’auteur. Vous êtes encouragés à en faire des copies pour en faire bénéficier d’autres personnes.

MISE À JOUR 1997 :
Le texte suivant est extrait de "What is Schizophrenia?
" par William C. Wirshing, M.D.:

...  3. En même temps que l’on observait cet effet antipsychotique [du Largatil] il y avait un effet neurotoxique curieux, qui ne pouvait être distingué de la maladie de Parkinson idiopathique. Ils [les découvreurs et développeurs du médicament] furent si impressionné par ce fait, qu’ils suggérèrent à leurs collègues que le dosage donné aux patients soit ajusté de façon à atteindre ce “seuil neuroleptique”. Ainsi, la toxicité fut liée avec l’efficacité de façon indéfectible, dans l’esprit des cliniciens et des chercheurs fondamentaux qui travaillaient avec ces molécules. La chose qui restait à démontrer pour les chercheurs fondamentaux et les chimistes médicaux étaient: “Comment fonctionne le Largatil? ” Une réponse courte à cette question, est que même après un demi-siècle de recherche, la science médicale n’est pas vraiment certaine. … Malheureusement, même en 1997, il n’y a pas de moyen de trier une substance avant les essais cliniques (i.e. sur l’animal ou un modèle informatique) pour son potentiel contre la schizophrénie. Il semble que la capacité de devenir schizophrène est particulière à l’être humain. Par contre la capacité de manifester des symptômes parkinsoniens, se retrouve chez plusieurs espèces de mammifères. Ainsi donc, si l’observation initiale liant l’effet neurotoxique (les symptômes parkinsoniens) et l’effet antipsychotique était correcte, alors tout ce qu’on a à faire est de chercher chez l’animal une molécule capable d’induire l’effet neurotoxique. Lorsque donnée aux humains, elle aurait alors l’effet neurotoxique et l’efficacité antipsychotique. On employa ensuite cette méthode systématiquement, et près de 250 molécules furent élaborées, dans le dernier demi-siècle, de cette manière. Dit autrement, ces médicaments furent découverts et développés parce qu’ils produisent un effet neurotoxique chez l’animal. Cela, est donc leur effet principal. Les cliniciens ont exploité la coïncidence de l’effet secondaire antipsychotique. Il n’est donc pas surprenant que toutes les substances antipsychotiques ‘conventionnelles’ produisent des effets neurotoxiques – c’est ce qu’elles furent faîtes pour. …  1) Tous les médicaments de la classe conventionnelle des antipsychotiques partageaient non seulement leur potentiel antipsychotique, ils partageaient aussi leurs effets neurotoxiques – après tout, on les appellent ‘neuroleptiques’, qui se traduit à peux près par ‘neurotoxique.’ … Alors donc, quel est le mode d’action de la clozapine? Encore, personne ne connaît la réponse. [emphase ajoutée]

L’auteur, Willian C. Wirshing, M.D., est professeur associé de psychiatrie à l’École Médicale de l’UCLA et directeur du Laboratoire des Troubles du Mouvement au Centre Médical de Brentwood VA ainsi que membre de The JOURNAL Advisory Board et son éditorialiste médical.

MISE À JOUR 1998:
Les affirmations suivantes furent faîtes par: Michael J. Murphy, M.D., M.P.H., Consultant Clinique en Psychiatrie, École Médicale de Harvard;Ronald L. Cowan, M.D., Ph.D., Consultant Clinique en Psychiatrie, École Médicale de Harvard; et Lloyd I. Sederer, M.D., Professeur Associé de Psychiatrie Clinique, École Médicale de Harvard, dans leur manuel Blueprints in Psychiatry (Blackwell Science, Inc., Malden, Massachusetts, 1998):
Lithium:
“Le mécanisme d’action du lithium dans le traitement de la manie n’est pas encore bien déterminé.” (p. 57)
Valproate:
“Le mécanisme d’action du valproate semble être son augmentation de la fonction du GABA dans le SNC [système nerveux central]. ” (p. 58 – souligné ajouté)
Carbamazepine:
“Le mécanisme d’action de la carbamazepine dans la maladie bipolaire est inconnu. ” (p. 59)
Antidépresseurs:
“On pense que les antidépresseurs exercent leurs effets sur des sous-ensembles  de synapses neuronaux partout dans le cerveau. … les SSRIs[i.e. le Prozac, le Paxil, le Zoloft] agissent en se liant à des protéines pré-synaptiques responsables du recyclage de la sérotonine … les ATCs [Antidépresseurs Tri-Cycliques] agissent en bloquant le recyclage pré-synaptique de la sérotonine et de la norépinéphrine. Les IMAOs [Inhibiteurs de la Mono Amine Oxydase] agissent en inhibant l’enzyme pré-synaptique (monoamine oxydase) ... Ces mécanismes d’action  immédiats se sont pas suffisants pour expliquer que l’effet anti-dépressif  se fait sentir après 2 à 4 semaines. D’autres mécanismes inconnus doivent jouer un rôle dans le traitement psychopharmacologique réussi de la dépression. ... tous les antidépresseurs ont en gros la même efficacité dans le traitement de la dépression. .... [Seulement] approximativement 50% des patients qui rencontrent les critères du DSM-IV pour la dépression majeure vont récupérer après un seul traitement adéquat (au moins 6 semaines au dosage thérapeutique) d’un antidépresseur. ” (p. 54 – souligné ajouté)
      Commentaire du webmestre Douglas Smith: Évidemment, environ la moitié de tous les gens dépressifs se sentiront beaucoup mieux après 6 semaines même sans “médication”. Ce que les psychiatres appellent “les autres mécanismes inconnus” est simplement le passage du temps.

MISE À JOUR 1999

Voir les citations dans la book review de Your Drug May Be Your Problem (Votre médicament est peut-être votre problème) par Peter R. Breggin, M.D., et David Cohen, Ph.D., publié in 1999.

No Prescription for Happiness: “Se peut-il que les antidépresseurs n’ont guère plus d’effet que des placebos? ” par  Thomas J. Moore, auteur de Prescription for Disaster (Prescription pour un désastre), Boston Globe, 17 Octobre, 1999.

MISES À JOUR 2000
Il y a maintenant des preuves que les antidépresseurs du type SSRI (Selective Serotonin Reuptake Inhibitor) comme le Prozac, le Paxil, et le Zoloft causent des dommages au cerveau: Dans son livre, Prozac Backlash, publié en 2000, Joseph Glenmullen, M.D., instructeur clinique en psychiatrie à l’École Médicale de Harvard, dit: “Dans les dernières années, est apparu le danger d’effets secondaires à long terme en association avec les médicaments du type Prozac, rendant impératif la réduction de la prise de ces médicaments par une personne. Des troubles neurologiques, incluant des tics défigurant du visage et aussi des tics de tout le corps, indiquant un dommage potentiel au cerveau, causent une inquiétude croissante pour les patients prenant ces médicaments. ... Avec des médicaments chimiquement proches, ayant aussi des effets sur la sérotonine, il y a des preuves qu’ils peuvent effectuer une ‘lobotomie chimique’ en détruisant les extrémités des nerfs sur lesquels ils agissent” (p. 8). Il compare les dommages cérébraux qui semblent causés par les antidépresseurs du type SSRI (incluant le Prozac, le Paxil, et le Zoloft, mais aussi d’autres) à ceux provoqués par les neuroleptiques/antipsychotiques comme le Largatil, le Prolixin, et l’Haldol. Il a trouvé des preuves que les soi-disant inhibiteurs sélectifs du recyclage de la sérotonine ne sont pas sélectifs pour la sérotonine  mais affectent d’autres substances dans le cerveau, incluant la dopamine. Pour plus d’information sur ce livre, incluant des extraits, allez sur les sites Web de
Barnes & Noble et aussi celui Amazon.com .

Le docteur Edward Drummond, M.D., Directeur Médical Associé au  Seacoast Mental Health Center à Portsmouth, New Hampshire, dans son livre The Complete Guide to Psychiatric Drugs (Le guide complet des médicaments psychiatriques) (John Wiley & Sons, Inc., New York, 2000), dit à la page 6: “Le plus important, est le mythe du ‘diagnostique précis’ qui restreint sévèrement les choix de traitement pour plusieurs problèmes psychiatriques  et a contribué à l’usage excessif des médicaments qui est la norme aux États-Unis.”Le  Dr. Drummond  est un gradué de l’École de Médecine de l’Université Tufts et reçu son entraînement en psychiatrie à l’Université Harvard.

“Rien n’a plus nuit à la qualité de vie des individus dans la société moderne que la croyance erroné que la souffrance humaine vient de causes biologiques et génétiques, qui peuvent être corrigées en prenant des médicaments ou en subissant une thérapie d’électrochocs. … Si je voudrait briser la vie de quelqu’un, je le convaincrait que la psychiatrie biologique a raison, que les relation humaines n’ont aucun rapport, que le choix est impossible, et que la mécanique d’un cerveau brisé règne sur nos émotions et notre conduite. Si je voudrait nuire à la capacité d’un individu à créer des relations d’empathie et d’amour, je lui prescrirait des médicaments psychiatriques, qui tous émoussent nos plus hautes fonctions psychologiques et spirituelles.” Peter R. Breggin, M.D., dans l’avant-propos de Reality Therapy in Action (La thérapie réalité en action) par William Glasser, M.D. (Harper Collins, 2000), p. xi (souligné ajouté).

“Tous les médicaments psychiatriques produisent des anormalités biochimiques en nuisant au fonctionnement normal du cerveau. ” Peter R. Breggin, M.D., dans son livre  Reclaiming Our Children (Réclamons nos enfants) (Perseus Books, Cambridge, Mass., 2000), page 140.

La suppression des signaux de nos enfants

Supposez qu’un groupe d’enfants se tient sur la plage d’une île, agitant les bras en les croisant au-dessus de leurs tête, faisant le signal universel de détresse. Maintenant imaginez qu’un ‘bateau hôpital’ voit les enfants et accoste. Supposez de plus que le docteur ordonne aux infirmiers de donner aux enfants du Prozac ou du Ritalin pour qu’ils arrêtent leurs signaux de détresse. Maintenant supposez que le bateau s’en va, sans trouver pourquoi les enfants sont seuls sur l’île, où sont les parents, quels sont les dangers qui les entourent, ou même si les enfants veulent être rescapés. “Ceci, évidemment, semble ridicule. Mais, de nombreuses manières, c’est ce qui arrive partout dans le pays. Des millions d’enfants envoient désespérément des signaux de détresse et les médecins les renvoient à la maison avec des médicaments qui suppriment leur capacité à communiquer leur détresse.” Peter R. Breggin, M.D., dans son livre Reclaiming Our Children (Réclamons nos enfants) Perseus Books, Cambridge, Mass., 2000), page 142.

 

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Une firme d’avocats a beaucoup d’informations révélatrices sur les torts causés par le Prozac et le Zoloft sur son site Web: http://justiceseekers.com/.  Cliquez sur le lien "Prozac/Zoloft Information" sur l’extrémité gauche de la page.

Protocol for Treatment of Benzodiazephine Withdrawal (Un protocole pour le traitement du sevrage des benzodiazépines) – par le Prof. Heather Ashton, D.M., F.R.C.P. – un livre par un professeur de l’École des Sciences Neurologiques à l‘Université de Newcastle, Division de la Psychiatrie, sur comment arrêter de prendre du Xanax, Valium, Halcion, Atavan, et les médicaments similaires.  Disponible pour $20.  Pour de l’information contactez benzo@egroups.com ou YDay548715@aol.com ou Geraldine Burns, 3 Searle Road, Boston, Massachusetts 02132.

Article critique du Prozac.

Voir aussi "Drugging Children with Ritalin to Curb Hyperactivity"  (Droguer nos enfants au Ritalin pour empêcher l’hyperactivité) – commentaire de l’Antipsychiatry Coalition sur la une du magazine Time intitulé "The Age of Ritalin"


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