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Un
avertissement de
Lawrence Stevens, J.D.
(Traduit par Denis Masse)
Un problème auquel vous devriez réfléchir avant de consulter un professionnel de
la santé mentale, ou bien d’encourager quelqu’un à le faire, est le stigmate
d’avoir reçue une soi-disant thérapie. Si vous recherchez de l’aide ou
une ‘thérapie’ d’un psychiatre ou d’un psychologue, comment allez vous répondre
aux questions sur les questionnaires d’emploi, celles pour obtenir un permis
pour exercer une profession; un permis de conduire; une demande d’assurance
santé ou sur la vie; une demande d’admission
dans une école ou une Université; comme ‘Avez-vous déjà subit une
thérapie d’un psychiatre ou d’un psychologue?’ Vous serez souvent obligés de
répondre à cette question ou à une semblable, pour un permis professionnel ou
un permis de conduire, pour obtenir une
police d’assurances ou l’admission dans un programme d’études. Si vous répondez
candidement à ce genre de questions et admettez avoir reçu de
‘l’aide’ psychiatrique ou psychologique, le résultat sera souvent la
perte d’opportunités importantes : Répondre oui à ces questions a souvent
pour conséquence le refus d’un emploi, d’une admission à l’université ou à un
programme d’études, ou encore l’impossibilité de s’assurer. Quelques fois vous
serez forcé de demander à votre ‘thérapeute’ de briser la confidentialité de
votre dossier médical, pour obtenir de lui un rapport qui vous aideras à
obtenir un emploi, un permis, une police d’assurance ou l’admission à une
école. Si vous cacher votre passé de ‘thérapie’ psychiatrique ou psychologique
en répondant ‘non’, par-après vous devrez surveiller ce que vous direz et à
qui, et vous aurez de bonnes raisons de vous préoccuper d’être découvert – car
il y aura alors le risque d’être congédié de votre emploi ou d’être expulsé de
votre école ou encore que vos permis soient révoqués; si vos mensonges sont
révélés un jour. Vous pourriez éventuellement découvrir que votre police
d’assurance, pour laquelle vous aurez payés des primes pendant des années est
sans valeur à cause de ce que vous aviez caché dans votre demande des années
auparavant.
Dans son livre
The Powers of Psychiatry, Jonas
Robitscher, J.D.,M.D., Professeur de droit et de science du comportement à
l’école de droit et de médecine à l’Université Emory, a souligné que ‘Les
postulants à l’examen du barreau de l’état de Georgie, comme les postulants
dans plusieurs autres états, sont obligés de dire… s’il ont déjà reçu un
diagnostic… de troubles émotionnels, de désordres nerveux ou mentaux, ou bien
s’ils ont reçu un traitement régulier pour un de ces problèmes. Bien qu’il n’y
ait pas de cas connus où cette information ait été utilisée pour passer
l’examen ou bien d’être admis au barreau de Georgie, il y a eu des cas de refus
de postulants dans d’autres juridictions. (Houghton Mifflin Co., 1980, p. 234).
Dans le même
livre, le Dr. Robitscher a décrit le cas d’un postulant en médecine, qui avait gradué
du collège avec la mention d’excellence, qui fut admit dans Phi Beta Kappa, et
qui était dans la partie supérieure du quatre-vingt dix-neuvième percentile au
test d’admission du collège médical – mais qui fut refusé car il avait admis
avoir demandé un traitement psychiatrique (pp. 238-239). Il affirma que c’était
typique des ‘politiques discriminatoires de ne pas admettre ou réadmettre les étudiants qui ont eu ou sont en
psychothérapie’ (p. 239).
Un pilote d’avion m’a confié qu’il fut maintenu au sol pendant sept mois par la ‘Federal Aviation Administration’ parce que il avait révélé qu’il voyait un psychiatre (en thérapie externe), dans un questionnaire médical de routine pour les pilotes d’avions, qu’il était obligé de remplir sous peine d’accusations criminelles (amende jusqu’à $10,000 et/ou jusqu’à cinq ans de prison) s’il aurait dissimulé des renseignements demandés. Il me dit qu’il aimait voir son psychiatre, mais que les interrogations sur ses compétences que cela suscitait, outrepassaient les bénéfices de ces visites. Il disait, que tout bien considéré, ‘Ça ne valait pas la peine’. Aux États-Unis lors de l’examen physique les pilotes sont obligés de dire ‘Toutes les visites qu’ils ont fait dans les trois dernières années à un médecin, assistant de médecin, infirmier, psychologue, travailleur social, ou spécialiste de l’abus des drogues que ce soit pour un traitement, une évaluation ou de l’aide. Ils doivent donner le nom, l’adresse ainsi que le type de professionnel consulté et dire brièvement la raison de la consultation… Les examens de routines des dents, des yeux et les examens médicaux périodiques de la FAA peuvent être exclus. (Formulaire FAA 8500-8, en italiques). Ceci suggère que, contrairement à ce que certaines personnes pensent, que n’importe qui consultant un psychologue ou un travailleur social est considéré suspect . C’est donc, qu’il y a des stigmates subis par n’importe qui, qui consulte non seulement un psychiatre mais aussi un psychologue ou un travailleur social. Les examens dentaires et des yeux n’engendrent eux aucuns stigmates ni suspicion de disqualification et n’ont donc pas à être mentionnés.
En 1988, le candidat à la présidence du parti Démocrate, le gouverneur de l’état du Massachusetts; Michael Dukakis fut cité dans le magazine NewsWeek, ‘comme ayant été accusé d’avoir reçu des traitements psychiatriques’. ("The High Velocity Rumor Mill", Newsweek, 15 août, 1988, p. 22. Voir aussi, Andrew Rosenthal, "Dukakis Releases Medical Details To Stop Rumors on Mental Health", The New York Times, 4 août, 1988, p. 1). Les accusations furent prouvées fausses, mais l’impression donnée par ces nouvelles est que sa campagne présidentielle aurait été ruiné par ce seul fait s’il c’était avéré vrai qu’il avait consulté un psychiatre ou un psychologue. En 1972 le sénateur des E.U. Thomas Eagleton fut élu comme candidat à la Vice-Présidence des États-Unis à la convention nationale du parti Démocrate mais fut démis quand fut connu le fait qu’il avait subit des traitements psychiatriques, incluant l’hospitalisation et des traitements d’électrochocs. (Commentaire du traducteur : Que Al Gore ne sache pas épeler patate, ne semble déranger personne).
Bruce Ennis,
un avocat de l’ACLU, qui a défendu des gens privé d’emploi à cause du stigmate
psychiatrique, argumente que ‘Dans le marché de l’emploi, il vaut mieux être un
ex-détenu qu’un ex-patient psychiatrique’. Il dit ‘très peu d’employeurs qui le
savent, emploieront un ex-psychiatrisé’. Il fait remarquer que ‘Presque tous
les employeurs gouvernementaux et la majorité des grandes entreprises demandent
aux postulants s’ils ont déjà été hospitalisés pour une ‘maladie mentale’ et
que ‘Si la réponse est oui, ils ne seront sûrement pas engagés’. Mr. Ennis fait
aussi remarquer que ‘si le postulant ment et dit non, il risque d’être
éventuellement découvert’. À partir de ces faits, Mr. Ennis argumente que ‘Il
est temps pour les psychiatres et les juges de se rendre à cette brutale
évidence. Quand ils hospitalisent une personne en psychiatrie, ils ne la prive pas
seulement de sa liberté, mais aussi de toutes chances d’avoir une vie décente
dans son avenir’. Sur la base de son expérience avec des gens aux prises avec
des stigmates psychiatriques, il affirme que ‘Même une hospitalisation
volontaire engendre tant de problèmes et ferme tant de portes, que les gens se
disent – quelqu’un doit être fou pour demander de lui-même une hospitalisation
en psychiatrie’ (Bruce J. Ennis, Prisoners of Psychiatry: Mental Patients,
Psychiatrists, and the Law, Harcourt Brace Jovanovich, 1972, pp. 143-144).
Mr. Ennis écrivit ces remarques en 1972, mais si vous pensez que les préjugés
envers les psychiatrisés ont grandement diminués dans les années 70 et 80,
reconsidérez la réaction de la presse et du public en 1988, lorsque de fausses
allégations au sujet du candidat à la présidence des E.U., le Gouverneur
Michael Dukakis suggéraient qu’il avait déjà consulté un psychiatre. Que ce
fait fasse tant la Une des journaux, montre bien à quel point il est
stigmatisant d’être ou d’avoir été psychiatrisé. La réaction du public est
particulièrement frappante, considérant que le Gouverneur fut seulement accusé
d’avoir cherché de l’aide dans le bureau d’un psychiatre et non pas d’avoir été
hospitalisé en psychiatrie.
La présomption de n’être pas fiable, de ne pouvoir avoir confiance en quelqu’un, et d’instabilité émotionnelle qui découle d’avoir déjà cherché une ‘thérapie’ psychiatrique ou psychologique, n’hante pas seulement les gens avec des responsabilités comme les médecins, avocats, pilotes d’avions, et candidats à la Présidence/Vice-Présidence : Dans son livre, Prisoners of Psychiatry, le procureur de l’ACLU, Bruce Ennis rapporte plusieurs cas de gens à qui on a refusé un permis de chauffeur de taxi, à cause de traitements psychiatriques dans le passé même si ‘La plupart d’entre eux ne furent jamais hospitalisés’ et n’avait jamais rien fait qui pourrait supposer qu’ils soient dangereux. (p. 160).
Eileen Walkenstein, M.D., une psychiatre, écrivit dans un livre ‘Un diagnostic psychiatrique est comme une sentence d’emprisonnement, une marque permanente dans votre histoire qui vous suit partout où vous aller’ (Don't Shrink To Fit! A Confrontation with Dehumanization in Psychiatry and Psychology, Grove Press, 1975, p. 22). Si vous consultez un professionel de la santé mentale, vous obtiendrez probablement un genre de ‘diagnostic’. Dans au moins quelques états américains, les lois exigent des professionnels de la santé mentale, incluant les psychologues, à garder un dossier écrit du ‘diagnostic’ et du ‘traitement’.
En 1992,
Commentant au sujet de la loi sur les Américains handicapés (Americans with
Disabilities Act (ADA)), Peter Manheimer, membre de la Commission pour
l’Avancement des Handicapés Physiques, dit ‘Il est de la plus haute importance
que l’ADA protège les gens dépendants des drogues en réhabilitation, les
alcooliques, les personnes ayant le SIDA, et
ceux qui ont des handicaps mentaux ou psychologiques, car ils forment la
partie la plus incomprise et crainte, du groupe des handicapés. Ils souffrent de la plus grande
discrimination’ (Peter Manheimer, "Reporting on persons with
disabilities", lettre à l’éditeur, Miami Herald, 24 juillet, 1992,
p. 16A – italiques ajoutés).
De plus, ‘une
étude de l’Institut National de la Santé Mentale découvrit en 1993 que même les
ex-détenus étaient mieux perçus socialement que les ex-psychiatrisés’ (Chi Chi
Sileo, "Rip-offs Depress Mental Health Care", magazine Insight,
24 janvier, 1994, p. 14.) Cet article cite un patient hospitalisé en
psychiatrie disant ‘Le stigmate est incroyable…Ne le dîtes surtout pas à un
employeur! Quelques fois, ils le découvrent et soudainement vous êtes inapte à
faire le travail’ (sic). Dans son autobiographie, Kenneth Donaldson affirma qu’après avoir été hospitalisé en
psychiatrie, les gens ‘acceptèrent un diagnostic psychiatrique qui compromit
pour toujours le tissu de ma vie. Par la suite, non seulement la société en
général mais les membres de ma famille ne voyaient plus Ken le fils et le père
et ami, mais Ken le malade mental. De là découla une misère inimaginable, un
brouillard qui allait embrouillé toutes nos vies. Et notre situation fut
évidemment représentative de celle de millions de familles. Tous les projets
que j’entreprenais étais empoisonnée par cette étiquette. Cela me hantait et
effrayait les autres’. (Insanity
Inside Out, Crown
Pub., 1976, p. 321).
Dans son livre, The Powers of Psychiatry, le professeur Jonas Robitscher, J.D., M.D. de l’Université Emory affirma ‘Les psychiatres furent tellement critiqués pour les erreurs et le vague dans leurs méthodes de classement car une nouvelle étiquette introduit un nouveau handicap, qui souvent demeure un fardeau bien longtemps après que les symptômes ayant mené au classement sont disparus… Une étude des attitudes dans une petite ville, montre que les citadins rejettent les autres membres de la communauté qui sont en relation directe avec les professions ou spécialistes qui sont la source de l’aide, le moindre rejet allant quand l’aide vient d’un membre du clergé et cela va en croissant envers ceux qui cherchent une aide psychiatrique d’un médecin ou d’un psychiatre, et le plus grand rejet est pour ceux qui sont hospitalisés en psychiatrie. Une étude des contremaîtres montre que la connaissance qu’un employé voit un psychiatre va probablement annuler ses chances d’obtenir une promotion, même si l’employé fait du bon travail… Les problèmes, potentiels ou effectifs, faits aux psychiatrisés et ex-psychiatrisés ne sont pas limités à ceux qui sont gravement malades, ni à ceux qui furent hospitalisés ou ont interrompus leurs carrières ou bien leurs études. Les psychiatres savent que beaucoup de gens qui les consultent en externe sont bien moins ‘malades’ que plusieurs ou même la majorité de la population. Si ces gens avaient décidé de ne pas être des patients mais plutôt d’être des clients et de raconter leurs problèmes à un travailleur social, un conseiller pastoral, ou un guérisseur, ils n’auraient subis aucun stigmates… L’omniprésent questionnaire qui demande, ‘Avez-vous déjà consulté un médecin pour un problème physique, mental ou émotionnel?’ ne tient pas compte de ceux qui aurait du le faire et ne l’ont pas fait, ni de ceux qui peuvent dire non parce qu’ils ont racontés leurs problèmes dans un groupe de croissance personnelle, de philosophie nouvel âge ou d’inspiration paranormale, et ont ainsi échappé à la discrimination liée à la demande d’aide’ (pp. 230, 232, 233).
La difficulté d’obtenir une assurance-santé après avoir cherché une ‘thérapie’, psychiatrique ou psychologique ou même des séances de réconciliation de couple fut cité dans
l’édition d’août 1990 du Consumer Reports dans un article intitulé ‘La crise de l’assurance santé’: ‘Pratiquement
aucun courtiers et seulement une poignée de plans de la Blue Cross et Blue
Shield vont vendrent des polices à quelqu’un qui a une maladie cardiaque, le
diabète, un ACV, des troubles hormonaux, l’épilepsie ou des colites ulcéreuses.
Un traitement pour l’abus de substances, une dépression, ou même une aide au
couple peut conduire à un rejet . Si vous souffrez de troubles moins
graves, vous pourriez être assuré quand même, mais à des coûts plus élevés. (p,
540 – italiques ajoutées). Les stigmates associés à une ‘thérapie’
psychiatrique furent discutés
dans un article du chroniqueur Darrell Sifford intitulé ‘Devriez-vous mentir au
sujet des soins psychiatriques’ publié dans The Charlotte Observer
(Charlotte, N.C.) Le 10 juin, 1990. Une mère écrivit à Mr. Sifford demandant si
son fils adolescent, qui était sur le point de faire une demande d’admission
dans un collège, devait dire la vérité sur un traitement psychiatrique, qu’il
avait eu à l’âge de 15 ans. Elle écrivit : ‘Plusieurs de ces formulaires
[demandes d’admission] demandent de l’information au sujet de traitement
psychiatriques. Et une fois sur le marché du travail, la plupart des
formulaires d’employeurs demandent la même question… L’avons-nous [en insistant
pour qu’il ait des soins psychiatriques] destiné à un futur de mensonges sur
ces formulaires de peur de ne pas avoir d’emploi ou de ne pas être admis dans
un collège? Que devons-nous faire?’. Le chroniqueur du journal réalisa que la
question de cette mère était ce qu’il a appelé ‘Une question sérieuse. très
sérieuse’. Le chroniqueur du journal montra la lettre à Paul Fink, avant-dernier
président de l’Association Psychiatrique Américaine. Le conseil du Dr. Fink
fut : ‘‘Je lui dirait de mentir sur les formulaires… Le stigmate est là,
et le nier et vous sacrifier en disant la vérité serait absurde. … Avec le
grand public je travaille à diminuer le stigmate, mais avec les patients
individuels je leur fais réaliser à quel point le stigmate est répandu et
profondément enraciné. … Si deux personnes, d’égales compétences postulent pour
un emploi et si une a déjà eu un traitement psychiatrique, cette personne
subira une discrimination, et il sera perdant dans la compétition pour
l’emploi. … Même si la personne qui a subit le traitement aurait une plus
grande compétence, probablement que l’emploi irait à l’autre personne. C’est
aussi profondément enraciné qu’est le
stigmate. … Je n’encouragerai personne à admettre qu’ils ont suivi un
traitement’’
Voulez-vous faire votre vie
avec ce genre de secret? Comment vous sentez- vous à devoir mentir sur vos
demandes d’emploi pour le reste de votre vie? Si c’est votre adolescent rebelle
ou votre conjoint troublé pour qui vous envisagez
un ``traitement`` psychiatrique, posez-vous cette
question : ``Avez-vous tant de haine pour votre adolescent rebelle ou
votre conjoint pour lui imposer ce genre de conséquences?`` Est-ce vraiment la
bonne chose à faire? Les problèmes vous motivant à imposer une soi-disant
thérapie à membre de votre famille sont probablement temporaires, mais le
stigmate psychiatrique est pour toujours.
La loi américaine sur les handicapés (Americans with Disabilities Act (ADA)), ne vous
aideras probablement pas beaucoup, malgré son but d’éliminer la discrimination
dans l’emploi envers les personnes handicapées, incluant les supposés handicaps
psychiatriques. Comme Jonas Robitscher, J.D., M.D., le disait dans son livre The
Powers of Psychiatry avant que
l’ADA ne devienne loi : ``La révélation que quelqu’un est ou a été un
malade mental peut mener au rejet, et d’autres raisons pour ce rejet peuvent
toujours être trouvées. … De forcer les employeurs privés à engager des
handicapés soulèverait la question de l’invasion de la vie privée et des
problèmes d’applications de la loi. La stigmatisation continuera à être un
problème et la discrimination continuera à exister`` (p. 241-242). Dans les
domaines couverts par l’ADA, faire valoir ses droits, demandera probablement
beaucoup de temps à passer en cours et beaucoup d’argent à payer en frais
d’avocats, avec des résultats incertains.
De plus, il y a beaucoup de situations de stigmatisation et de discrimination que l’ADA et
les autres lois ne couvrent pas. Un exemple est les collèges et universités qui
ne reçoivent pas de fonds fédéraux. Une autre conséquence du stigmate
psychiatrique est les relations personnelles. Garder des secrets, cache des
parties de ce que vous êtes et empêche une intimité émotionnelle de la sorte
que la plupart des gens recherchent avec des amis et spécialement un conjoint;
mais partager ce secret peut ouvrir
la porte au chantage et à d’autres genres de pressions. Cacher un ``traitement``
psychiatrique à un employeur (comme il est souvent nécessaire pour obtenir un
emploi)
et le révéler à un conjoint ou un ami donne au conjoint ou à l’ami une
connaissance qui peut-être utiliser contre vous si votre relation tourne au
vinaigre. Devriez-vous être dans une position où vous devrez mentir à votre
conjoint ou ami pour garder secrète votre histoire de soi-disant ``thérapie``
psychiatrique ou psychologique. (i.e., si il ou elle vous le demandait), vous
introduiriez alors le mensonge dans une relation où vous souhaiteriez être
honnête et sincère. Même si vous ne le dîtes pas à votre conjoint ou quelqu’un
que vous pensez marier, aujourd’hui le divorce arrive dans une majorité de
mariages, et le divorce – spécifiquement si vous avez un conflit sur la garde
des enfants ou même des droits de visites – le procureur de votre conjoint vous
demandera probablement, sous serment quand vous serez passible de parjure, si
vous avez déjà eu un ``traitement`` psychiatrique ou psychothérapeutique –
peut-être serez-vous avec le choix de commettre un parjure ou mettre votre
emploi en danger en disant la vérité. Que vous admettiez ou non avoir eu un ``traitement`` psychiatrique ou
psychologique ou bien que ce soit découvert d’une autre manière, le stigmate en
découlant peut mener à perdre vos enfants dans une bataille pour la garde de
ceux-ci, et les menaces de le révéler à votre employeur peuvent être utilisées
pour faire pression sur vous pour agréer à une division des biens ou une
pension alimentaire (ou l’absence de celle-ci) ou à un montant exagéré pour
entretenir les enfants. Vous devrez considérer ces problèmes quand vous
penserez à la sagesse de vous marier ou de divorcer – des problèmes que vous
auriez pu évité en évitant simplement d’aller en ``thérapie``. Vous ferez
probablement face à un dilemme similaire si vous êtes demandé pour être juré,
car dans la phase de sélection du jury, les candidats jurés se font souvent
demandés, sous serment, s’ils ont déjà eu un ``traitement`` psychiatrique. Une
autre fois on vous demandera probablement au sujet d’un ``traitement``
psychiatrique passé pour obtenir une passe de sécurité ou bonding.
Si la soi-disant thérapie aidait suffisamment, cela pourrait valoir la peine de subir
le stigmate d’avoir eu une ``aide`` psychiatrique ou psychologique. Tout bien
considéré, le bénéfice supposé venir d’une ``thérapie`` psychiatrique ou
psychologique (une supposition questionnable) est grandement outrepassé par le
stigmate venant de l’avoir reçu. Le stigmate qui résulte de voir des
psychiatres, psychologues, ou des travailleurs sociaux psychiatrique est un
argument très fort en faveur de plutôt chercher l’aide d’amis, de la famille ou
de conseillers non-professionnels donc l’expertise vient de leurs expériences
de vie plutôt que d’une éducation ``professionnelle``, ou bien simplement
travailler à résoudre vos problèmes vous-mêmes.
L’AUTEUR, Lawrence Stevens, est un avocat dont la pratique a compris la représentation
de ``psychiatrisés``. Ses brochures ne sont pas protégées par le droit d’auteur.
Vous êtes encouragés à en faire des copies pour toute personne dont vous pensez,
pourra en profiter.
MISE À JOUR 1997
Le texte suivant fut publié dans une brochure intitulé “Être membre d’un jury de Caroline du Nord”, publiée en 1997 comme un service public du barreau de Caroline du Nord, dans une section intitulé “Questions à poser aux jurés” : ‘Quand vous vous présenté à la cours pour servir comme juré, le juge vous demandera des questions d’ordre générales pour attester de votre compétence à servir comme juré. … Alors, quand vous serez appeler par le comité de choix du jury pour un cas particulier, les avocats ont alors le droit de vous posez des questions additionnelles.” La brochure ne le dit pas, mais peuvent être incluses dans ces questions si vous avez déjà eu un traitement psychiatrique. Ces questions vous seront posées sous serment, ce qui veut dire que vous pouvez être accusé au criminel de parjure si vous niez avoir reçu un traitement psychiatrique alors que vous en avez déjà eu. Les candidats jurés sont choisit à partir de fichiers publics comme les listes des gens ayant le droit de vote ou la liste des détenteurs de permis de conduire. Ainsi si vous avez le droit de vote ou avez un permis de conduire, on peut vous demander d’être juré. Vous ne pouvez refuser d’être juré sous peine de pénalités légales.
MISE À JOUR 1999
Un nouveau sondage national dévoilé
par le National Opinion Research Center à l’Université de Chicago a conclut que
le Stigma of mental illness still exists (Stigmate de la maladie mentale existe encore).
Ce sondage a trouvé que “Le public semble avoir une opinion exagérée de l’inaptitude
des malades mentaux et de leur dangerosité
de ceux-ci envers les autres et eux-mêmes.”
MISE À JOUR 2000
“Être diagnostiqué, médicamenté,
ou hospitalisé en psychiatrie donne à un enfant un stigmate qu’une vie entière
ne pourra surmonté. Cela doit être évité à tout prix.”
Peter R. Breggin, M.D., dans
son livre Reclaiming
Our Children
(Perseus Books, Cambridge, Mass., 2000), page 56.